La belle genêse dans sa robe de sang,

Re-Renaît de ses cendres, comme auparavant,

Eclosion d'une chose, senteurs parfumées,

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Comme je hais ce vide ! Ce néant, planté en mon âme, m'assaillant de ses griffes et retenant ma plume. Ce puits sans fond, aux parois lisses et inextricables, le gouffre de l'ennuie. J'ai beau creuser, je me bats contre l'air, je ne trouve rien.

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De sa main calleuse, il s'emparait fermement de la poignée, n'accordant aucun regard aux affiches placardées sur la vitrine. Au léger tintement des clochettes s'ajouta le brouhaha des discussions, mêlées à l'odeur âcre du tabac et celle enivrante de l'alcool.

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Je ne sais pas ce que j'écris. J'écris c'est tout. C'est fascinant aussi. Je ne sais si l'écriture automatique se décrit ainsi, mais je voismes doigts bouger presque aussi vite que mes pensées. Je me sens bien; Trop bien. Je fais des fautes?.

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Plus rien ne bouge dans les rues désertes, la nuit étend son emprise sur la ville, et même les lampadaires faiblards semblent être fatigués de la combattre. L'un grésille dans de petits bruits stridents tandis qu'un autre ne s'allume carrément plus.

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Les lames qui se brisent sur le sable léger nous déverse leur mélodie incessante, tranquille, calme, apaisante. Rien ni personne n'ose troubler ce chant magique. Tout est paisible, même les étoiles semblent s'être endormies, privée de la blanche lumière

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Pourquoi un minimum de silence est-il nécessaire pour faire cours normalement ? A cette question essentielle, on doit tout d'abord répondre à une autre interrogation : « Qu'est-ce que le silence ? »

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Tel le sel qui ronge les bâtisses du littoral,
Un amour assiégé par des désirs irréalisables,
Planant, futiles, tels les grains de sables,

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Dans un jour de soleil et de gaîté,
Une fleur vint à moi
Naturellement, c'était toi !

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Son regard est porté vers le ciel, ses yeux reflétant la chiche lumière que délivrent astres et étoiles. Ce dome magique semble si irréel, scintillant dans l'immensité du firmament. Il se sent si ridicule face à cette splendeur, et il l'est.

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Abysse si sombre,
Aux eaux ténébreuses,
Aux régions brumeuses,

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Tu es sorti du ventre de ta mère malade

As fui les berges sanglantes de l'Euphrate

Pour descendre le Rhône d'une longue tirade

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Les bottes élimées comme le cœur fragile
Tu t'en es allée pour demander asile
Souffler un peu tendre et ultime demeure

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