Je ne sais pas ce que j'écris. J'écris c'est tout. C'est fascinant aussi. Je ne sais si l'écriture automatique se décrit ainsi, mais je voismes doigts bouger presque aussi vite que mes pensées. Je me sens bien; Trop bien. Je fais des fautes?. Je m'en dfiche. J'en ai marre de cette foutue ponctuation. Elle freine mon inconscienty, je le sens, comme je sens pmes doigts s'agiter plus vite qu'ils ne l'ont jamais fait. C'est ainsi que je vais vous raconter mon histoire. Une histoire qui n'a pas de sens. Une histoire de mort. Une histoire de vie.

La nuit s'étend qur la rue qui s'endort. Les chats se promènent enfin, le diable les rejoins, sortant des enfers. Silence. Partout le silence. Rien n'existe plus que les ténèbres, tout se confond ne fait plus qu'un, tandis qur l'esprit se réveille. Et il a faim. Il en a assez aussi, de tous ses hommes qui le toisent du haut de leur corps asymétrique. Il veut les tuer, tous, jusqu'au dernier. Plus rien ne lui survivra. Il veut anéantir cette contamination. La mort la mort la mort. Tout n'est que mort. Il s'avance glisse comme une ombre sur le pavé dur sui tapisse la chaussée, faiblement éclairé par ces lampadaires à la lumière jaunâtre. Il avance, invisible, inexorablement. Aujourd'hui, c'est la fin. La fin de tout. La find de cette race prétencieuse. MORT.

Un homme passe devant lui. Il ne le voit pas. Il ne le sent pas. Il est si bête. Il le dévore, son se repaît de son âme. Elle est savoureuse. Elle a un arrièrre goût amer, mais cela fait si longtemps qu'il n'a pas mangé. Le malheureux ne se rend même pas compte qu'il meurt. Il s'éteint, là sur le trottoir, où, parfois, des prosttuées l'abordaient dans leurs tenues diaphanes. Il appartient désormais à l'esprit. Il EST l'esprit. Il a faim comme l'esprit. Il le suit comme un corps démantibulé ou désarticulé, les deux àç ela fois je crois. Rien ne pourra désormais l'arrêter, avec son regard vide... Il guide l'ombre jusqu'àla demeure de l'ancien propriétaire du corps. La femme l'attend inquiète.

- Mais pourquoi rentre tu si tard. Il ne s'avance même pas vers elle. Il sait qu'il n'a pas à le faire.C'est à l'ombre d'aller à sa rencontre. L'esprit l'écrase comme une myrtille, infiniment plus puissant. Ses traits se décrispent, ses pupilles s'agrandissent, elle ne  s'inquiète plus, ne pense plus, a tout oublié. Son enfant est en haut, elle s'en fiche. Elle ne songe plus qu'à le tuer, le détruire, l'exterminer. Tout sera à l'esprit, tout lui est dû. Longue vie à la mort !