La pâleur de sa peau me fit frissonner.

Ses cheveux longs et noirs et ses yeux tout aussi noirs contrastait parfaitement avec sa peau, son âme blanche. Sa beauté, si divine fut-elle, semblait m'accrocher à cette réalité qu'il m'est si facile d'ignorer habituellement. Ses lèvres semblaient douces comme la peau d'une pèche, sa carrure masculine m'attirait vers lui.

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Brise de nuit aux couleurs ébènes
 Ferais-je la cour à cet homme délicieux?
Peut-être serait-ce un peu moins hargneux
Qu'il me dise tout d'abord qu'il m'aime

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-Mais Pourquoi!?
Je ne pouvais résister quand il me regardait ainsi, de ses yeux tristes et humides, ce regard bleu qui transperce même l'âme du plus dur des coeurs. Je serrai les dents pour m'empêcher de pleurer devant lui.

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Qui suis-je?

Je suis à la fois vivante et morte. Vivante parce que je bouge, je mange, je dors et je parles, et morte parce que je ne suis pas encore tout à fait en vie. Vivre me semble être beaucoup plus insignifiant que d'être en vie. Vivre, ça veut dire se lever tous les matins, déjeuner, se laver les dents puis aller travailler.

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Voici un poème que j'ai écris par hasard sur un des tableaux de mon école, aujourd'hui. Nous étions enfermés dans une classe, alors j'ai pondu ceci!

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      17 juin 2044

Mes chers amis,

Mon nom est Motus. Cette lettre pourra éventuellement sauver l'humanité, alors il est d'une importance immense de la lire avec coeur. Le monde que vous sous-estimez présentement est en pleine mort dans mon temps. Le réchauffement planétaire n'en est toutefois pas la cause majeure, comme vous le pensez naïvement. Commençons par le commencement.

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 Tu es un océan de menthe
Une mer romantique
Je m'y noies quand tu danse
Tes mouvements exotiques

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L'espace de quelques secondes
Tu te tourna vers moi
la terre arrêta de vivre
mes yeux se posèrent sur ton visage

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Les flancs des montagnes apparaissaient au loin, très loin. Des oiseaux volaient haut dans le ciel, et parfois venaient se déposer sur le sol désertique pour essayer d'arracher un ou deux vers à la terre. Plus loin, près du lac, une maison défraîchit reposait là, depuis plusieurs années. Une maison dont les planches étaient bouffées pas les termites et dont le jardin était condamné. Mais personne n'y faisait attention parce que personne ne passait par là, à moins d'y être obliger. Elle était éloignée du village, mais elle était habitée.

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Passe-temps
Temps qui passe
Qui casse
Le vent

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Instant de silence
Où un ange passe deux fois
Instant de souffrance
Animé par ton choix

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Chienne de vie,
Mal faite, pourrie.

On se dispute le même coeur,
T'étais là la première, à toi l'honneur.

Et moi je meurs.

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Ses bois, même lourds à porter, ne l'empêchaient guère de courir aussi vite qu'une biche. Son pelage blanc et soyeux lui permettait de se fondre dans la neige, l'hiver. Et en ce mois de décembre, quoi de mieux pour se balader! Mais ce cerf n'était pas comme les autres animaux de son espèce, stupide et inintéressant. Non, ce cerf était un homme. Autrefois, les gens de son village l'appelaient Simon le vifs, mais il avait subitement disparu. Pourquoi? Lui seul le savait. Mais il était là, dans la forêt d'Ayka, à gambader. Et il ne lui restait que de vagues souvenirs de son humanité.

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Pourquoi la terre est ronde?

Pour que les gens qui se séparent et en souffrent,

se retrouvent un jour.

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