Cette nuit j'ai rêvé. Je n'aurai jamais cru que mon vécu me permettrai à nouveau de m'évader dans ces horizons avides, ces paysages mélancoliques aux allures abstraites. Ce rêve ressemblait à milles autres rêves, semblable par sa forme ambiguë et par sa subtile capacité à s'évanouir à la lumière.

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D'aussi loin que ma mémoire s'invite, je me rappelle ces choses qui font de nous des êtres exceptionnels. Chaque parade se dessine comme dans un rêve où nous serions alors spectateurs de nos propres vécus.

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« L'enfant était assis dans un coin, paisible il regardait ces gens rigoler, faire la guerre et
l'amour, se prétendre et se morfondre, s'insinuer de force, s'appliquer pour des dieux qu'ils
ne pouvaient voir, s'arracher des nuances inutiles et là, calmement, tous en s'endormant il
comprit alors que ce n'étai pas des hommes, mais des machines absurdes... » Jonathan

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Les visages que nous aimons, les vagues ruisselantes qui honteuse s'écrase sur ces rochers à peine sécher, les oiseaux que nous voyons s'envoler vers des destinées plus chaudes, tous ces changements si beaux de leurs vérités me renvoi une promesse que j'ai oubliée depuis bien longtemps.

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L'étranger, cette personne aux allures majestueuse qui s'enlise dès l'aube grandissant pour ensuite mourir et renaître à nouveau plus magnifique encore. Las de se réveiller sous un jour nouveau, oubliant les faveurs du passé qui l'a conduit mûri de son vécu jusqu'à l'aube suivante il ne peut qu'observer, impuissant de tous dialogue.

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Sa démarche, telle une gazelle qui se dérobe d'une allure majestueuse interpellent mon sens de l'observation et c'est alors que je m'empresse d'avoir des yeux sur ce que je crois être une déesse de grâce et d'espoir.

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