« L'enfant était assis dans un coin, paisible il regardait ces gens rigoler, faire la guerre et
l'amour, se prétendre et se morfondre, s'insinuer de force, s'appliquer pour des dieux qu'ils
ne pouvaient voir, s'arracher des nuances inutiles et là, calmement, tous en s'endormant il
comprit alors que ce n'étai pas des hommes, mais des machines absurdes... » Jonathan
C'est au commencement de nos idées que le langage, si belle victoire prononcées par nos lèvres qui frémissent sans cesse sous l'intonation paisible de ces sons uniques à été évoqué.
Les êtres Humains s'associent, contemplent les richesses qui ruissellent autour d'eux par leurs visions élémentaires. Cette absorbance n'engage alors que leurs propre perceptions individuelles qu'ils s'approprient ironiquement, délaissant la créativité si merveilleuse des pluies abondantes, des sensations majestueuses aux allures de renouveau.
Fier de leurs portés, paisible d'avoir accompli ces actes qui font d'eux des chercheurs d'idée en se soucient de ce qu'ils appellent l'évolution communautaire ils ne peuvent qu'admirer, impuissants de toutes volontés.
La richesse du monde qui nous entoure, à qui le devons-nous ? L'ironie de ce temps qui se déroule finalement en une notion plus abstraite encore que la vie elle-même nous contrôle machinalement. Je voudrai me débarrasser de ce que le monde a fait de moi, de cet esclavage matérialiste qui s'insinuent, paisible de sa puissance qui le rend tellement sûr de son influence.
La réponse à ce débat est une initiation à l'inconnu que nous redoutons tant car il va à lui seul remettre en questions l'identité toute suprême que l'homme cultive depuis qu'il est capable de distingué sa place au sein de ce qu'il aime appeler pour se rassurer une société.
La recherche toujours plus poussé l'a conduit à se familiarisé avec des concepts de
communauté qu'il croit dirigé pour le bien du peuple mais oublie la chose la plus essentielle, l'individu. Cet individu, si paisible est sa souffrance naît étranger à lui-même car très tôt il ne se reconnaît qu'à travers l'image que lui renvoient ses parents, son entourage. Ses gestes seront accompagnés durant toute sa période de créativité, au moment où il devrait explorer ce qui l'entoure et comprendre par lui-même les enjeux de la vie. Ses décisions ne seront donc jamais les siennes, jusqu'à l'adolescence où il essayera par divers moyens de créé sa propre perception en associant son pauvre vécu personnel à celui d'idéaux qu'il jugera bon pour lui.
Nous sommes donc constamment à la recherche de quelque chose, le pire reste l'attente d'obtenir enfin le but recherché et là encore la notion de temps diffère selon l'individu.
Le temps, je pense qu'il n'y aura jamais de mots humains pour le définir, sa portée ne se mesurant finalement qu'à l'infini. C'est sa notion, grandissant ou diminuant sous le poids de l'envie qui permet le maintien de l'équilibre entre ce que l'on a et ce que l'on voudrait. Il m'a fait tourner bien des fois la tête, ce dieu dont l'image s'embellit au fur et à mesure que les aiguilles enrobent de leurs ombres sa dignité. Sa personne n'effraie plus que les retardataires qui déjà s'empressent de courir, impuissant et las de rattraper l'impossible...
Souvent, observant ce que ma vision me renseigne je me suis interroger sur l'origine de nos envies, sur l'objectif de ce qui nous caractérisent mais pensant avec mes interrogations je n'ai jamais su qu'ignorer son existence.
Quesque qui fait de nous des êtres vivants ? La notion de liberté vivante ne fait-elle référence qu'à la faculté de bouger, de se nourrir, de procréer ?
J'avoue que je ne saurai probablement jamais si l'homme est une machine absurde, mais lorsque je vois sa démarche s'éloigner de la vérité, enfoncer ses yeux droits vers l'avenir j'ai la certitude qu'il ne sait pas ce qu'il voit, mais qu'il prétend déjà l'avoir réalisé.
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Style : Réflexion | Par zadig | Voir tous ses textes | Visite : 767
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