Les visages que nous aimons, les vagues ruisselantes qui honteuse s'écrase sur ces rochers à peine sécher, les oiseaux que nous voyons s'envoler vers des destinées plus chaudes, tous ces changements si beaux de leurs vérités me renvoi une promesse que j'ai oubliée depuis bien longtemps. J'ai longuement observé cette pluie si intense, venant taquiner ce qui nous entoure avec toujours cette même expression comme si l'eau était vivante et pouvait refléter nos vies de par sa si douce transparence. La brillance de ces flaques, la beauté de ce rideau qui tombe sans cesse pour ensuite venir si délicatement s'écraser et dévoiler ainsi toute la splendeur d'une telle collision.
Je ne parlerai pas de toutes ces saisons qui n'en sont plus, de ces réjouissances que l'on a lorsque le soleil nous brûle la joie, de ces inquiétudes hivernales, de ces dépressions automnales pourtant si magnifiques, de l'utilité printanière d'avoir la renaissance de cette verdure si onctueuse, qui nous rappelle nos origines si changeantes.
Non, ma bouche n'usera pas de son influence pour vous indiquer ce qui est juste de ce qui est intolérable, ce que nos consciences collectives nous ordonnent où encore la définition du bonheur, non je suis réaliste.
J'aimerai en cet instant vous conté ce que mon cœur m'a raconter aujourd'hui, il y a une heure, il y a des années...
Un jour, alors que je marchai vers l'infini, un homme que je trouvais d'apparence laid et sale m'a posé une question qui de tout apparence n'avait pas de sens.
Il me dit alors d'une voix claire et posée : Jeune homme, toi qui a encore tout ce que l'on peut espérer, toi a qui la jeunesse accorde encore sa bienfaisance et son indulgence, toi dont les souvenirs sont encore récent, qui es-tu ?
Je le regarda longuement, et avec toute la confiance que peut avoir un homme je lui récita alors mon nom, mon prénom, mon âge, ma nationalité et d'autres éléments sur mes proches pour être sûr que ma réponse soit la plus complète et la plus indiscutable possible.
C'est alors que je vis, honteux, de la tristesse dans ses yeux. Son visage étai devenu d'apparence fade, ses paupières si lourdes osaient à peine me regarder, il était devenu vieux.
Perdu par mon erreur, j'ai cherché assurément de me justifier, de jouer la carte des lois établies, des fondements ennuyeux mais il s'en alla comme dans un rêve, se dissipent à travers le chemin qui déjà s'effaçait ironiquement.
Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris, que ma vision s'est ouverte et que j'ai remercié ma destinée pour cette rencontre inconsolable. J'ai bien des fois essayé de jouer avec le temps, le ralentissant pour faire durer le plaisir, l'accélérant pour m'enfuir.
Il y a une chose que j'ai comprise après avoir observé des milliers de gens, le temps se découvre dans les yeux, au bord de cette luisance qui englobent les merveilleuses couleurs que l'on peut découvrir dans ce monde. Pour m'évader à travers les siècles j'ai donc regardé pendant des heures la personne la plus malheureuse que je connaisse et j'y ai vu son passé, son avenir mais surtout qui elle était vraiment. Avec son aide, j'y ai remonté le temps jusqu'à cet inconnu pour répondre une nouvelle fois à sa si surprenante questions.
Une fois posé, je n'y répondis pas tout de suite, profitant de ce léger vent pour refroidir mes tempes et calmer ma raison. Une fois ce calme d'enfant retrouvé, ma bouche lui répondit ceci : Mon cher inconnu, je suis le monde, comme toi et moi formons l'univers.
Il me parut sourire, sa peau se rajeunit subitement, ses cheveux tels du blé reflétait les étoiles.
Soudain, ma vision de lui changeât, il me paraissait à présent d'une nature divine et sous mon regard inquiet il m'assurât qu'il avait toujours été comme ça.
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Style : Pensée | Par zadig | Voir tous ses textes | Visite : 1322
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Commentaires :
pseudo : Lulu
Jolie pensée.
pseudo : Isalou
Un texte d'une grande profondeur et magnifiquement rédigé !
pseudo : monalisa
MYSTIQUE LETTRE A NOUS MÊME QUI SOMMES LES INCONNUS DE L'UNIVERS? BRAVO POUR CET ÉCRIT TRÈS BEAU ET PROFOND.
pseudo : jinx
waouh, je reste muette devant tant de beauté!
pseudo : zadig
Je vous remercie pour vos commentaires...
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