Envie du corps

Lune pleine,
Espoir du corps,

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Comme il était facile de fuir.

Je n'avais qu'à m'excuser, puis franchir la porte et ne jamais plus revenir. Combien de fois avais-je fui? Beaucoup trop de fois, évidemment.

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Mélopée, aussi étrange que les étoiles. Séisme, qui n'ébranle que le temps. Le temps, qui cesse son cour juste pour admirer ta splendeur divine.

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Et moi j'étais assise là, sur ce rocher que je savais si dur, si froid. Tremblante, frissonnante devant le spectacle magnifique qui s'offrait à moi. Le feuillage long et souple caressait mes pieds, l'air frait du soir dansait entre mes orteils, dans ma chevelure, sur mes cils.

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Ma vie,
Je m'en sert pour vieillir
Mon coeur,

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Ange, toi qui es moi, toi qui n'est qu'Ange, laisse moi fuir la lucidité.

Rose des vents, au bout du monde tu me guideras, dans les bras du monde, tout au bout.

Le temps? Mais qu'est-ce que le temps quand on est amoureux?

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Le temps n'existe pas
L'éternel n'est qu'un prétexte
Pour l'homme qui veut mourir
Pour la femme qui veut naître

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Belle Patrie
Enfin il m'a pris
De t'écrire ma folie
Mon beau pays

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La certitude s'efface pour faire place au doute quand les mots me manque pour te décrire

Une symphonie indigeste m'étouffe, m'empêchant instantanément de faire quoi que ce soit d'autre que de t'admirer

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Aucun bruit ne se faisait entendre
craignant sûrement lui aussi ces atrocités
Sachant qu'il serait trop lourd, douloureux
Inapproprié

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Cher Amour,

Je ne pourrai pas. Traitez moi de lâche si l'envie vous prend, vous aurez raison. Lâche, l'être que je suis est lâche, et cela me désole de tout mon coeur, si j'en ai un, certes. Toute ma vie, j'ai essayé, je me suis battu. Battu contre tous ceux qui osaient me faire du mal, m'humilier, parfois ils étaient plusieurs contre qu'une seule personne: moi. Et il me traitaient de lâche, et je ne l'étais pas, à ce moment là.

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Que je t'aime, lourdeur qui s'acharne a fermer à tout pris mes paupières,
Qui fait en sorte que les nuits passées loin de lui me semblent plus courtes, moins froides,
Qui, comme des fourmis, travaille dans ma tête et me pèse jusqu'à ce que les larmes ne puisse plus passer,

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Ah! Une bouché! Je vais la grignoter! Miam, se dit le ver vert, les pommes sont trop bonnes! Ouah! regardez moi cette chère chair, comme elle est divinement... devine! Ouais, t'as trouver! Elle est divinement délicieuse. Replongeons, pour voir s'qui a de bon... Hum, quelques pépins avec un pépin, un coup de main pour retrouver mon chemin. Mouah! Revoilà mon chez moi! Qu'est ce qu'il est duvet mon douillet.

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Chaînes de pluies au parfum de lilas
Vie embrumée qu'est la mienne, là bas
Vagues d'espoirs qui ne mouillent plus personne
Feux éphémères, dans la cour se questionnent

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