1.
« C'est vrai qu'il faut peu de chose pour qu'on passe à côté de sa vie... »
François Morel. Comédien/Fantaisiste.
Ce matin de juillet n'avait rien de spécial.
A l'aube, le ciel était clair et la fraîcheur tenace. La ville se réveillait doucement et le flot de voiture augmentait de plus en plus son débit. Les réverbères programmés étouffèrent simultanément leurs halos de lumière et laissèrent respectueusement la clarté du jour prendre la place.
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A l'hôtel de l'univers,
J'ai des relents de planètes ;
De ces lointaines hautaines
Et de ces astres qui s'éparpillent...
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Mon plexus solaire est dans la lune,
J'ai le Big-bang qui bogue ;
Déconnecté des mes bases de données,
Je me sens seul comme on vogue...
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Les clics cloc claquent,
Dansent en cadence...
Les tic tacs cloquent
Le temps immense...
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Le meilleur dans tout ça,
C'est la vie qui s'en va ;
Il faut dire les choses,
Les belles métamorphoses...
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La vie ça va ça vient, on le sait pourtant bien ;
Ca déborde d'abord c'est d'accord
Et puis ça chante pendant longtemps, ça prend son temps
la vie s'enchante comme enivrante, elle pousse bien
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Et on disait,
Tu verras dans vingt ans ;
Ce sera plutôt gai,
Tout à l'avenant, vraiment...
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En bord de mer, les silences sont rares. Il y a toujours un remous, un bruissement d'ailes ou le murmure d'un vent naissant. Cette fois ci, aucun son n'était perceptible. Un silence absolu régnait sur la côte escarpée.
Pas une âme qui vive.
La pleine lune reflétait sa lumière pâle en un grand faisceau sur la mer, accentuant encore davantage la pénombre environnante.
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C'était un matin.
Une de ces aurores particulières, drapée d'une lumière étrange, douce et ocre, orange et acre à la fois. Le soleil se levait, s'élevait sans faille ; et moi je le regardais, couché, au ras du sol.
Après cette nuit froide et éloignée de tout repère, je m'éveillais au moment où les étoiles s'estompent, le corps dans l'herbe humide et la tête dans le bleu du jour naissant.
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Hormis un nom venu de nulle part, Philomène Raback n'a vraiment rien d'extraordinaire. Moyennement moyen. Médiocre si vous préférez. Entre le gris clair et le gris foncé. Un étriqué quelconque ; Ni trop grand, ni trop petit ; ni trop moche ni trop vieux : Une ombre imperceptible ... Fondu dans la masse. D'ailleurs, personne ne le remarque Philomène, c'est un non-phénomène !
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