Mon plexus solaire est dans la lune,
J'ai le Big-bang qui bogue ;
Déconnecté des mes bases de données,
Je me sens seul comme on vogue...
Mon équilibre solaire sent l'infortune,
Perdu soudain entre le mars et le saturne ;
Et sur ma carte de rhésus,
Je me sens de Vénus...
A des années-lumière on peut me voir,
Perdu, perdant, sans mon scaphandre ;
Me débattre et crier dans le noir,
Sans pouvoir me défendre.
Mon plexus solaire est devenu fragile,
Sensibilité atmosphérique ;
Dans l'univers je ne suis q'un fil,
Je me sens seul comme on panique...
Mon disque dur n'à plus de piles,
Je suis en peine d'état critique ;
Mon logiciel côte à l'argus,
Me voilà prêt pour faire la puce...
Sur les planètes, on peut me voir,
Sourie souriante et bon cobaye ;
Me débattre et chanter dans le noir :
J'ai de l'espace tant que j'essaye,
Même si je perds de mon comique ;
J'ai bien moins peur d'être hémophile...
Même si je passe pour un cosmique,
Je ne veux pas devenir stérile.
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Style : Poème | Par karl quartino | Voir tous ses textes | Visite : 1056
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