Sous la pleine lune,
Sous le vent glacial
Les flocons s'écroulent,

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Ô toi, viens mais donc viens !
Viens je t'appelle, viens je t'implore,

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"Je suis cet infini de matière, mais aussi ce vide. Un vide profond, un manque, symbole d’une non-existence. "

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Pleure l'enfant - crie,
Sa mère se meurt - on l'oublie !
Mais nous rions - et puis ?

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Marre de cette vie de mer**

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Ô temps, Oublie les murs de douleurs ; et écris,
Chante donc à la Lune aux étoiles à la nuit,
Les mélopées, envoûtantes, les symphonies

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Les chambres sont correctes, propres. Les murs blafards donnaient certes l'impression lugubre d'être emprisonné, effet renforcé par cette fenêtre exiguë qu'il nous est même impossible d'ouvrir complètement.

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Tout s'efface, vite, trop vite ; la piste se noie, s'enfonce, s'oublie, s'abandonne au doux ronronnement qui semble nous absorber dans sa torpeur. Peu à peu, les mains se décrispent,

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Les couleurs changent avec l'âge,

J'en fait l'expérience,

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Oh ! Ces chaînes, nous enchaînent,

Plus de queue plus de tête,

De la machine larbine,

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Comme elles sont belles ces carrioles vertes,
Leur robe nature est tellement hors context',
On les croirait bonnes elles en deviennent préceptes,

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Ne regarde plus ainsi, ton reflet mordoré,
A la lune et aux astres, tourne ta couronne,
Résigné comme ils sont, de ne voir ta beauté,

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