Ô temps, Oublie les murs de douleurs ; et écris,
Chante donc à la Lune aux étoiles à la nuit,
Les mélopées, envoûtantes, les symphonies
Enivrantes, Dieu mais joue !
Ô fleuve, arrête toi, et laisse moi cueillir,
Un peu de ton âge, et laisse donc jaillir,
Un peu de ton âme, Empêche moi de gémir !
Aie pitié, Dieu qui joue !
Offrez moi donc, ciel terre et mortels abîmes,
De quoi jouir, autrement que de rîmes
Faites moi aimé, aimant et de prime,
Déposez sur sa joue,
Ce reflet doré, et cette larme d’amour ;
Je m’efforce de trouver, avant ce grand jour,
Un bon bien parlé, un joli discours
A susurrer tout doux :
« Ô douce, et belle créature, souris donc, oui,
Ris, ris, pleinement, ris !
Bien, comme ça, laisse-moi ton cœur,
Sur mes lèvres, bois le mien… »
Entends, entends lecteur, ces rires étouffés,
Brûlant ces gorges, et cet océan de nuit,
Ferme, ferme, ferme mes pauvres yeux,
Et rend l’âme à l’oubli.
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Style : Poème | Par dark-fate | Voir tous ses textes | Visite : 353
Coup de cœur : 13 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Iloa
C'est beau...Ton poème est poignant. CDC.
pseudo : Karoloth
Superbe.CDC.
pseudo : mnemosyne
Magnifique. un grand Cdc
pseudo : tournesol
Sublime ! CdC
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