Un clown est mort et sur la piste,

L'éclat de rire tourne en rond.

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Étaient-ils un peu vrais ou les ai-je rêvés,

Ces amants qui erraient sur le bord du canal ?

Les portes du matin qui s'ouvraient à l'été,

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Je suis l'ours enchaîné, obéissant, docile

Qu'on traine quelquefois par les rues de la ville

Aux places des marchés. J'avance doucement.

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La lune, pour réfléchir,

A pris ses quartiers dans l'eau des marais sombres.

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Dans les ombres des grands, un soir de lune pleine,

Je crus qu'une muse se glissait dans ma veine.

Allons quoi, mon garçon, ça n'est pas compliqué

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Je voudrais bien m'asseoir

Au banc de ton espoir

Je voudrais m'endormir

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Sur le drap de lin livide,

Tout est vain et tout est vide

La mort lâche sa bordée

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Il arriva un jour avec, dans ses bagages,

Des perles de rosées venues d'autres pays.

Il avait fait sans doute un terrible voyage

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À petits pas, va

Pavarotti

Entre le fa,

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Pousse ma porte, ami, accroche ton manteau.

Assieds toi près de moi, le temps est au repos.

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Oh vous tous qui passez au devant de ma porte,

Enfants de misère et rejetons de la lune,

Si le frimas vous glace ou la peur vous emporte,

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