C'était un matin comme tous les autres pour le père la misère. Depuis son petit pavillon merlin cage à lapin de banlieue il observe la lueur du soleil gris sur sa banlieue grise. Quarante ans d'expérience pour observer le soleil vous pose un avis d'expert et ce matin, est vraiment gris. Son corps moulu et grinçant se traîne vers son jardin, son seul plaisir sur terre, où s'ébattent avec grâce dans un verger digne des dieux, deux pommiers magnifiques et chargés de fruits énormes et juteux. Ces arbres font sa gloire dans toute la banlieue et un grand nombre de chenapans viennent à son insu se régaler des fruits de son amour et de sa passion.Il est encore bien trot tôt pour qu'un visiteur ait eu l'audace de franchir le mur délabré qui ceint son jardin, alors le père la misère bichonne son jardin, taille, sarcle, fume.
Lire la suite
Style : Pensée | Par stefane A | Voir tous ses textes
Coup de cœur : 15
/ Technique : 13