C ouchés sous le grand ciel, aussi pur que tes yeux,
O ublions les humains et ne pensons qu'à nous.
L aissons chanter aux flots, leur refrain merveilleux.

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De son tracé de plume encré du bleu du ciel,
Ou souillé par la fange au ruisseau d'immondices,
Alors que le poète agit par ses caprices,

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Sous le ciel éclairci, quand le canon s'est tu,

La nature a froid, elle souffre nue ,

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Pourquoi t'aimè-je ainsi d'attachement total ?...
Cependant je suis homme avec défauts et vices ;

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Rose était ta robe et rose était ma vie! !...

Tu étais près de moi... j'étais heureux.

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Ronsard avait parlé du destin de la rose

Au rapide trépas. On la cueille encor close,

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Dans le profond secret des friches du silence

Le poète s'obstine à découvrir le beau,

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Comme disait "Toni", fidèle à ses aëux :

"Le Corse n'est plus corse, au loin des sanguinaires",

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Ce soir la lune est pleine au milieu du ciel clair,

L'air sec et chaud diurne a suivi le soleil,

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Peut-être aurions-nous pu jamais ne nous connaître.

Sur un autre horizon s'ouvrirait ma fenêtre

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Ô Toi ! que je voudrais comprendre,

Quand surgissant de ton tréfonds,

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Soixante dix ! C'est vrai !... Mais à tout prendre, qu'est-ce ?

Un long bail écoulé... L'ouïe, la vue en baisse...

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Dis ? Toujours m'aimeras-tu ?

Quand le temps sur nous deux sèmera sa grisaille ;

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POLYMNIE exigeante, en pinçant mon oreille

Me dirige soudain vers plumes et papiers.

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