Peut-être aurions-nous pu jamais ne nous connaître.
Sur un autre horizon s'ouvrirait ma fenêtre
Et rêverais-je à toi, serré contre autre peau.
Avenir annulé, me joindrais-je au troupeau...
Les beaux enfants qu'on fit seraient d'un autre père.
Seulement perpétrer, n'est point ce qu'on espère :
Cherchant la plénitude aux contacts décevants
Tu m'aurais désiré par songes émouvants.
Ô mon amour..! Je pense et de peur je m'imprègne
Rétrospectivement... Chez nous le bonheur règne :
Un jeu bien angoissant transforme mon passé
J'imagine le pire...aimant me tracasser :
Je passe sans te voir, ou bien tu me dédaignes.
Je souffre que ce soit un autre qui t'étreigne.
Je me fais mal, gémis sur mon défunt espoir ;
Masochiste absolu, je m'offre au découpoir...
Tout celà, pour après, lorsque je me réveille,
Ressentir bien plus fort l'amour qui m'émerveille,
Remerciant le ciel qui croisant nos chemins,
Pour l'infini des temps a réuni nos mains.
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Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 634
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