Marie,
Les sentiments ôtent la raison même aux sages parce que sans eux il n'y a ni joie ni attrait nulle part ; ils sont en face de toute stérilité aussi éternels que l'herbe.
Aussi, vais-je, sans compassion, doucement et clairement te dire que l'affection, l'attachement, la tendresse que j'éprouvais pour toi ont toujours été profondément sincères.
Il est difficile, aujourd'hui, de ne pas paraître condescendante mais, il l'est plus encore d'ajouter à la peine l'injure de l'indifférence.
Puisses-tu, chaque matin, reprendre confiance. Mes pensées t'accompagnent.
Jeanne,
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Style : Poème | Par chantal adam | Voir tous ses textes | Visite : 1040
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