— Buenos días, Javier. ¿ Qué pasa ? demanda Victor.
— Le corps du jeune homme vient d’être identifié.
— Quel jeune homme ? interrogea Victor qui entamait son premier beignet.
— Il y a environ dix jours, la police a découvert le corps d’un homme qui gisait le long de la ligne de chemin de fer au sortir du village de Marçà. Face contre terre, les yeux délogés de leur orbite étaient à demi dévorés par les insectes.
— Ah ! Oui, je me souviens, un homicide banal.
— Pas si simple, père. En fait, l’assassin a étranglé sa victime avant d’emporter sa cervelle en souvenir.
— Allons bon ! s’exclama Victor.
— Père, il a enfoncé une tige dans l’une des narines, perforé l’ethmoïde, réduit l’encéphale en bouillie et récupéré la mixture qui s’écoulait par l’orifice pratiqué.
Le professeur, ahuri, avait abandonné son beignet sur la nappe.
— Excérébration ? Inouï, inouï… Dans quel but retirer le cerveau de sa victime ? C’est inouï, reprit-il abasourdi.
— Père, il s’agit d’un psychopathe.
— Alors, il fera d’autres victimes, Javier.
— Hélas, je suis bien de votre avis, père. Allons-nous voir le vignoble à présent ?
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Style : autre | Par chantal adam | Voir tous ses textes | Visite : 976
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