(...) J'ose un regard, un premier pas dans la pièce. Je n'y étais plus allé depuis ton départ. L'odeur envahie mes narines, pour ce poser dans mon coeur, comme une dernière berceuse. Ton odeur. Elle est toujours là, & c'est bien pour sa que je ne suis plus venue depuis. J'ai tellement peur de fermer les yeux & de revoir ton visage. Surtout ici, où les draps ont absorbé notre sueur, mélangeant désir et amour. Parce que oui, ces limites on les a dépassé, on c'est fermer au autres, pour ne pas voir leur vulgaire visage nous cracher leur haine. De toute façon, si tu es la, plus rien n'a d'importance. On s'aimait trop. C'est pour sa que tu es parti ? Dis, c'est pour me protéger que tu m'as quitté ? J'ai si peur de savoir, de comprendre. De voir les choses en face. (...) J'allume la lumière et glisse dans la salle de bain, tout est encore là. Comme si tu n'étais jamais parti. La serviette bleu que tu préférais est encore accrocher de façon négliger sur le radiateur, les élastiques avec les quels tu attachais tes cheveux sont toujours sur le coin du lavabo et un de tes t-shirt blanc, le plus beau, est suspendu derrière la porte. Que tu me manques. Je relève la tête et aperçois mon reflet, je n'avais même pas remarquer que je pleurais. C'est si habituel maintenant, puis si épuisant. Mais je n'ose plus fermer les yeux. L'abime dans le quel je plonge de jour en jour porte ton nom et il ne m'a jamais été si dur de le prononcé. Ces quelques lettres sorte comme une plainte, un grognement ou encore un sanglot. J'ai besoin que tu reviennes. Je n'ai plus le droit de découvrir, de rire ou d'aimer. Sans toi, ça n'a plus de sens. La vie elle-même n'en a plus. (...) 7 mois que je n'ai plus posé mon regard dans le tien. Tu imagines ? J'ai arrêté de t'appeler, sachant pertinemment que tu n'as plus ton portable. 7 mois que je n'avais plus mis les pieds dans notre chambre, c'est énorme. 7 mois sans un sourire, sans un rire. Remplacer par 7 mois de larmes et de sanglots. Me voir ici, accouder a notre lavabo me fait tout drôle, car tu arrivais toujours derrière, tu passais ta tête sur mon épaule et tu entourais mes hanches de tes bras tout en plongeant ton si beau regard dans le mien. Pour ne former qu'un.
-Tu m'as manqué.
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Style : autre | Par sara-weint | Voir tous ses textes | Visite : 630
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Commentaires :
pseudo : italogreco
joli missive d'amour, ou tes souvenirs te rapelle des moments forts intenses près de lui, puisse t il recevoirs ces mots les entendres dans tes prières,ou par quel autre moyen.....bravo
pseudo : clo
bonjour sara weint.. les souvenirs ne s'éffacent jamais.. je souhaite que ton appel soit entendu.. trés beau texte.. joliment exprimé..merci et bravo amicalement
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