L’enfant au lourd secret,
A lentement grandi,
Dans les bras de sa mère.
Ses yeux miroirs du vide,
Ne reflétaient plus rien.
Et quelquefois des plaintes,
Frémissaient sur ses lèvres.
Il vivait dans un monde,
Réduit au corps câlin,
De celle qu’il serrait.
Il aimait son parfum
Et la caresse souple,
De ses cheveux si fins.
Elle était sa tanière,
Acceptant son silence.
Elle espérait parfois,
Quand, dans la nuit si molle,
Elle croyait percevoir,
Quelques mots échappés,
De sa bouche entrouverte.
Le vide, ensuite, le vide
Et la longue traversée,
Du désert de la vie.
Un matin, le réveil,
Soudain s’est arrêté.
Jamais elle n’entendra :
Maman chérie je t’aime.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 221
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : scribio
Un poème trés émouvant, triste, mais superbement bien écris tou en delicatesse.
pseudo : clo
puissant.. trés émouvant.. mais magnifiquement bien écrit.. amicalement
pseudo : nani
Sublime,on ne ressort pas indifférent devant de si beaux mots associés,enchaînés d'où sort en final une émotion bien réelle...
pseudo : Cha
Tres joli poeme tu as vraiment un don
pseudo : Monyclaire
Pourquoi les plus beaux poèmes sont souvent si tristes ? Merci
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