Parce qu’on s’aime à notre façon, parce qu’on s’aime avant tout. Tu m’aimes, je t’aime, qu’importe de quel amour il s’agit, puisqu’il s’agit toujours d’amour.

Les yeux plongés dans ceux de l’autre, la main réfugiée dans celle de l’autre, le corps blotti contre celui de l’autre, on respire les effluves du parfum de l’autre, on devine les pensées de l’autre. Il referme ses bras, je suis au centre de toute son attention, il est au centre de la mienne.

« On se reverra. » Une promesse, dans la pénombre, une promesse. Un espoir fou.

Les pensées tournées vers l’autre. On ne pense qu’à l’autre. A ces moments passés entre nous. Aux prochains. Les messages jusqu’à tard dans la nuit, puis toute la journée. Ces démonstrations d’amour, éloquentes. Qu’importe de quel amour il s’agit.

On se rend compte avec la distance à quel point on se manque. Parce qu’on était bien tous les deux. A se comprendre, à se déchiffrer si simplement, le bonheur en bouteille, si ce n’est dans ses yeux, sa main. Alors on se le promet. « On se reverra. »

Je l’aime. Tellement. De quelle sorte d’amour, je n’en sais rien, et je n’y apporte aucune importance. Que ce soit mon ami, ou mon petit ami, cela ne change rien en la puissance des sentiments que j’éprouve pour lui.

Il m’aime aussi. Je ne sais pas à quel point, je ne sais pas puisqu’il ne me le dit pas, gardant ainsi une part d’irréel à notre relation, à nous. Il m’aime avant tout. Et c’est bien mieux comme ça.

On veut se rendre heureux, on y arrivera ensemble, mais pas en tant que couple.

On y arrivera, parce qu’ensemble, on est suffisamment fort pour ça.

Don’t Worry, Be Happy.