L’homme
Oh l’homme ! Ton histoire
Je la connais, elle est bizarre
Tu suis un chemin déterminé
De la peur, tu es contaminé
Tu as peur de tes propres jours
Tantôt tu marches, tantôt tu cours
Tu ris en sachant que ça va finir
Que ça ne sert à rien de courir
Tu t’accroches à tous les espoirs
Que tu n’arrives plus à y croire
Tu trouves la vie belle et sereine
Mais en vérité c’est une jolie scène
Que tu improvises pour ne pas périr
Pour ne pas voir ton existence blêmir
Tu te résignes souvent à ton destin
Et tu te sens involontairement crétin
Tu te dis que malgré la peine et le mal
Il faut vivre, il faut vaincre cette vie sale
Un défi insensé contre ton propre sort
Qui te blesse mais souvent tu l’implores
Tu pleures ce que tu viens de perdre
Tu as toujours quelque chose à craindre
Et la vie depuis longtemps te déçoit
Mais tu es crédule, de nouveau tu la crois
Tu bâtis des châteaux de sable débile
Heureux, tu te crois très habile
Oh l’homme ! Comme c’est drôle
Ton parcours, tes rêveries folles
Cette extravagante vie mensongère
Que tu mènes, et que d’autres gèrent
Comme c’est attristant d’être rien
De se moisir entre le va et le vient
Comme c’est étrange de pleurer
Sur un rêve qu’on a un jour effleuré
Et aussitôt l’oublier et aussi espérer
De la vie, celle qui nous a fait pleurer
L’homme vit et le temps toujours le suit
Où il va, il a peur, il s’ennuie.
Par : Tekik Mohamed
Le : 03/09/2009
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par baudelaire87 | Voir tous ses textes | Visite : 670
Coup de cœur : 12 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Mignardise 974
CDC
Nombre de visites : 22622