Parfois les chants se taisent,
Quand les brumes fatiguées,
Abandonnent les allées.
Sous le soleil pesant,
La terre se craquelle,
Son eau s’en est allée.
Mais à quoi bon humer,
Son parfum, elle n’est plus.
Ses mots ont disparu,
Ses regards, des lanternes,
Pâlissent sous le vent,
Qui apporte, hoquetant,
Des mauvaises nouvelles.
Je ne l’entends plus dire,
Des je-t’aime-oxygènes,
Ni encore susurrer,
« Mais tu es le plus beau ».
Sa voix n’est qu’un radeau,
Qui s’éloigne et je pleure.
Au loin, il n’est qu’un point,
Un espoir-illusion,
Pour moi une galaxie,
Des milliards de soleils,
Tous, brusquement éteints.
Elle est vraiment partie
Et c’est la fin du monde.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 2230
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : princedudesert
Un poeme apocalyptique et allarmant mais il est joliment composé.Prenons tous soin de ntre terre , profitons de ses splendeurs,car un jour elle va dispariatre comme tu l ecris.Douces amitiés
pseudo : clo
j'ai apprécié ton poéme.. trés bien écrit..bravo amitié
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