Dans la peine, le village s'endort
Demain, restera désert le port
Elle es partie, mémé Daurade
Nous manque déjà sa voix criarde
Que relayaient les grands mâts
Des bateaux saisis par le frimas
Je la revois, manches relevées
Empoigner la vie, sitôt levée
Son image collait à sa charrette
Aussi vieille que notre placette
Mémé Daurade était tout et rien
Elle se riait de sa vie de chien
Ce soir, le ciel attend les étoiles
Mais le destin a jeté son voile
La peine se confond avec l'ombre
Les larmes coulent en nombre
De visages saisis par le chagrin
Il est là, tout le monde marin
Qu'elle apostrophait gaiement
En riant au milieu des gréements
Notre village a perdu son âme
La mort a eu raison d'une femme
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Pensée | Par MOSFAN | Voir tous ses textes | Visite : 609
Coup de cœur : 11 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : poetika2957
on s 'appercois tjr trop tard combien les gens autour de nous sont importants j'aime cet écrit,il est enprumt de verité amitié poetika
pseudo : clo
trés bel écrit mosfan..il refléte bien la réalité. poétika a raison...mais il en est toujours ainsi. merci j'ai beaucoup apprécié.. amicalement
pseudo : BAMBE
Mémé Daurade est parti faire un tour dans les étoiles, aucun doute qu'elle y fera sa place. Un texte vivant, coloré, émouvant ... CDCoeur, bravo.
pseudo : asicq
bonjour, merci pour ton com. j'en profite pour te lire, te découvrir; très joli texte. Mémé Dorade doit être très touchée par ce témoignage.
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Simple, vrai. Cdc
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