Brume d’amertume, enlève la certitude
D'une rosée matinale, posée en altitude
Dés l’aurore, se sèment avec amplitude
Des gouttelettes, humidifiées de solitude
Insomnie étendue sur ce matelas végétal et mouillé
La nature a éparpillé, ses palettes débarbouillées,
Des couleurs écarlates, des chagrins, si tôt réveillés
Couleur transparente sont les fleurs recroquevillées
Malveillantes, elles guettent ... les mauvaises herbes.
Pour se profiler dans cet ingrat jardinet imberbe
Prolifèrent infertiles, les malmenés qui germent
Chiendent de toutes mes erreurs : elles m’exaspèrent.
Tout réalisme est décevant ... Le potager est séquestré.
Avant tout était plénitude ... Tout est devenu cadastré...
Enracinés profonds seront couvés, leurs bulbes cloîtrés
Refuseront les intempéries ; floraison restera sous titrée.
zoella
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par zoella | Voir tous ses textes | Visite : 354
Coup de cœur : 12 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : nani
bonjour Zoella, je ne saurais pas vraiment dire le pourquoi mais ces mots m'ont interpellés,comme posés pour faire réfléchir...j'ai bien aimé, et à relire à différents moments, selon notre ressenti le sens peut varié et c'est cela qui je crois m'a plu...
Nombre de visites : 31475