Le monde d'aujourd'hui. Je ne le reconnais plus. J'ignore ou je suis, j'ignore ou je vie.Tout semble changé, tout semble compromit. Que faire sinon rester sur Terre? Et encore! D'autres préfère en finir pour la fuir...Maudite solitude...

Ma vie ne ressemble plus qu'au néant. Comment tracer ma route en te sachant partie pour toujours. Pourquoi m'avoir fait cela? Pourquoi m'avoir abandonné à? Pourquoi me fais-tu tant de mal? Toutes ces questions que je me pose en permanence et qui depuis ce temps n'on jamais trouvé de réponses.

Je suis si seul, si désespéré. Je n'ai plus de goût. Je plonge dans l'insipide chaque jour un peu plus. Je voudrais croire encore à la lumière qui me fera renaître. Je voudrais croire au retour de cette personne que je n'ai plus revu et que j'aime tant. Apercevoir son sourire qui me ferait frémir de joie et de bonheur. La serrer tout simplement contre moi.

Solitude quand tu nous tient. Tu finis toujours par nous conduire aux idées les plus dures, les plus noires. Pourquoi? Pourquoi ne puis-je plus continuer à faire semblant de rire quand je vois mes amis sortir. Pourquoi ne puis-je plus leur mentir. Et d'ou vient le fait que je ne veuille plus mettre le nez dehors? Le confinement de mon appartement rétréci chaque jour un peu plus ma vie et me rapproche de sa fin.

Mais je tiens bon. Je m'accroche encore et toujours même si je n'ai plus confiance en moi.
' Ce n'est qu'un passage à vide' me disent les uns. ' T'en trouveras bien une autre' me disent les autres. Mais ce n'est plus pareil. Une partie de moi s'est envolée avec elle et ne reviendra plus.

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Un matin en ouvrant la fenêtre de mon appartement, j'ai respirait l'aire. Je ne l'avais plus fait depuis son départ. Je n'avais plus rouvert la fenêtre.
La mon regard s'est focalisé sur la route ou des voitures se bousculaient. Et je l'ai vu. Cette créature que mes yeux avaient si souvent pleurés et recherché. Elle se tenait là, sur le trottoir en face de chez moi. Dans une très belle robe bordeaux. Beauté divine. Elle me manque tant.

Une vigueur que je ne croyais plus ressentir un jour m'envahit et je m'habillais en toute hâte pour descendre la retrouver. Ne t'en vas pas, suppliais-je à vois basse. Pas encore. Restes. Cela fait si mal de te perdre.

Je cours, je vole, plus qu'un étage et je franchis la porte. Attends, ne t'enfuis pas...
Je la vois, elle se déplace sensuellement. Se rend-telle compte de son effet. Oui mais elle n'y fait pas attention. Ah plus que quelques mettres et je serais derrière elle. Les passants me regardent, les yeux écarquillés.

Sa y est. Je l'ai rattrapé par le bras. Elle se retourne. Mon cœur se serre dans ma poitrine et rate un battement. J'étouffe presque sur place. Et...deux prunelles bleues, pas celles que je m'attendais à voir... me fixèrent avec une intensité déroutante. Coup de foudre surprise. Effet du contact.
D'un seul coup, la femme que j'aimais disparu de mon esprit aussi subtilement qu'elle y avait pénétré. En ce moment je revis.

Avec un léger clin d'œil, je laisse cette jeune inconnue reprendre son trajet. Deux regards langoureux échangés. Je la retrouverai cette fois. La solitude disparue.