Pars

Pars, pars et oublie notre histoire

Pars et laisse moi avec mon petit espoir

Pars, hélas tu n’étais pas à la hauteur

Des intuitions de mon pauvre cœur

Laisse moi dans cette vie macabre

Où je tente de vivre d’un air sombre

Pars ma petite et les prochains jours

Vont t’apprendre la vie et ses détours

Pars, tu feras sûrement partie de ma liste

Où beaucoup d’histoires égoïstes existent

Pars, mon cœur, je vais lui mentir

Le naïf, il t’attend et s’évertue à prédire

Comment sera notre prochaine rencontre

Quand tu frappes à sa porte et tu entres

Pars, viendra le jour où toi et ton âme

Vous ne trouverez que les larmes

Pars, j’ai vu assez  de ton genre

 Perdu aussitôt dans la vie et ses méandres

Pars et oublie les anciens instants

Que nous avons volés au temps

Oublie j’ai vu que ce que tu mérites

Que mon cœur t’oublie et te quitte

Tu ne mérites pas mon mépris

D’un cœur qui hélas s’était épris

De ton âme qu’il croyait sublime

Il l’a trouvée après peu infirme

Pars vite ma petite et ne tourne pas la tête

Mon cœur je le connais, il est bête

S’il voit ton regard cette fois

Je sais, il m’emmènera vers toi

Mon cœur et moi on se querelle

Il me demande : où est-elle ?

Je lui dis incessamment : quelque part

Patiente, mets la quelque temps à l’écart

Il se résigne prenant l’air douteux

Que faire avec ce cœur nécessiteux ?

Je savais depuis jadis que la femme

Dans la vie est comme une flamme

Tantôt nous brûle et nous fait mal

Tantôt on se réjouit de son air banal.

Pars et ne laisse aucune de tes traces

Laisse moi avec ce cœur qui m’agace

Pars et laisse ce mystérieux visage

Hanter mon âme, qui la ravage

L’absence d’une femme est un monstre

Qui nous torture, qui nous montre

Qu’elle aurait pu un jour revenir

Qu’elle aurait du parer notre avenir

Et ne pas nous laisser bêtement égaré

Marchant, fatigué, sans aucun arrêt

Pars vite chérie et ne reviens pas

Mon âme va guetter tes légers pas

Elle va aspirer sans cesse ton retour

Elle est déchirée, ne vit que de cet amour

Pars et laisse la péniblement périr

Pars on a pris l’habitude de souffrir

Pars chérie peut être que les circonstances

Ont voulu nous enlever notre chance

Et nous voir perdus dans la vie injuste

Pars, laisse ce temps qui se croit juste.

Pars, que ce que ça pourrait faire

Ton départ, ma vie était toujours amère

Pars, je laisse aux longs jours cette tache

De te punir, au destin et ce qui te cache

Pars, et mon chagrin qui s’efforce de me dire

Que tu es là, que tu es sur le point de venir

Que ton âme s’est attachée à la mienne

Que nous aurons une nouvelle aubaine

Pars ma petite, dans mon vaste cœur

Qui t’a aimée, mille souvenirs qui demeurent

Mille chagrins et une souffrance éternelle

Qui ont gâché la vie que je voyais belle

Pars, j’aurais bien voulu t’accueillir

Un jour, dans mon royaume et sentir

Contre moi ton existence concrète

Hélas, notre destin est fait sans fêtes

Pars, je saurai vivre après ton départ

Malgré mes plaies, ce monde où je m’égare

Pars, les histoires d’amour les plus douées

Sont celles chérie qui ont échoué

Pars chérie, pour toujours, j’en ai assez

Tu es dans les recoins de mon âme insensée

Tu es dans toutes les femmes que je côtoie

Dans les regards d’une fillette à l’ai narquois

Ton parfum dans toutes les rues vieilles

Que je traverse lentement et je me recueille

Dans les premières heures matinales

Devenues le symbole de mon vieux mal

Pars, notre destin qui toujours s’entête

Sera-t-il content de notre dure défaite ?

Pars, ces vers vont consoler et bénir

Mon âme brisée à force de gémir

Pars, comment j’étais avant ton arrivée

Optimiste, souriant, homme plein de vie

Comment je suis devenu après les ans

Un fantôme vivant fuyant le temps

Pars, je connais la vie et ses récompenses

De m’avoir basculé dans cette terrible transe

Pars, je te demande chérie de partir

Pourtant mon cœur me dit : elle doit revenir.

Par : Tekik Mohamed

Le : 22/08/2009