Le silence de ton départ
Les matins après ton départ
Sont devenus plus hagards
Et le vent souffle chagriné
Vagissant comme un damné
Et le beau soleil à peine arrivé
Regrettant sa macabre arrivée
Sentant l’odeur de ton absence
S’installe tristement, en silence
T’attendant jusqu’au dur soir
Partant laissant son désespoir
Laissant la nuit aussi en attente
Pleurant avec un peu de honte
Et la nuit passe, le soleil revient
Plein d’espoir ne trouvant rien
Ne trouvant pas tes rires d’antan
Tes regards qui parait le temps
Ne trouvant que tes vestiges
Qui le consolent de son vertige
Que des échos que tu as émis
Un petit bonheur que tu as semé.
Ton départ comme une enfance
Détruite à jamais d’une souffrance
Causée par un être qui était cher
Devenant notre source de misère.
Mon cœur a fait son ultime adieu
Au bonheur qui aurait pu être radieux
A une vie où notre mystérieuse union
Serait une fable, un petit conte mignon.
Mon âme ignorant si après ce temps
Tu reviens, ou ce sera pour longtemps
Ignorant si elle sera toujours patiente
En gardant cette blessure géante
Si le sort est au courant de sa défaite
S’il entend toujours sa triste requête.
Ton départ m’a appris tas de choses
M’a dévoilé que ce qu’une vie morose
Que ce qu’un homme sans une femme
Que ce qu’une vie hantée par un drame
Apres ton départ les petites étoiles
Qui luisaient sembler mettre un voile
Et disparaître suivant tes cieux
D’un pas léger, parfois minutieux
Et la nuit a augmenté son silence
Juste pour fructifier mes chances
Permettant à mon âme assidue
Surprendre un murmure inattendu.
Apres ton départ les jours courent
Et le temps passe comme un vautour
Arrachant mes chances mesquines
Ne me laissant hélas que des ruines
Des espoirs flétris par le chagrin
Toute une vie déchue, sans gain.
J’aurais bien voulu un jour te voir
Ma chère auprès de moi un soir
Te prenant tendrement par la main
Etant sur que tu seras là demain
J’aurais bien voulu te prendre
Dans mes bras et t’apprendre
Que ce qu’un amour et une joie
Que ce qu’une reine et un roi.
Apres ton départ je vois la terre
Enfoncée dans un silence amer
Et mon âme frileuse dépourvue
De ne t’avoir pas depuis tant revue
Elle te cherche dans ses méditations
Elle délire sans aucune modération
Me poussant à ces heures matinales
Qui la soulage de son éternel mal
Mon âme après ta fugue surprenante
Maladive, rien pour elle ne compte
Prenant le monde pour un complot
Où tout est fini, où tout semble clos
Où tes souvenirs sont une étincelle
Qui rend sa mine un peu plus belle
Où ton regard est une jolie lueur
Qui pourrait estomper son leurre
J’ai vu aussitôt après ton subit départ
Tout se fane, tout devenait blafard
Tout a perdu sa vie et sa fraîcheur
Tout ce qui me plaisait, m’écoeure
Mes fenêtres s’ouvrent en grinçant
Me voyant désespéré en pensant
Et mes portes ne daignent s’entrouvrir
Que pour laisser entrer tes murmures
Provenant d’un univers où tu existes
Que mon âme aspire mais y résiste
Et dans mon esprit cette querelle
Entre ma douleur et ses séquelles
Entre mon amour et mon honneur
Où la victime est mon pauvre cœur.
Mon âme se demande d’un air insolite
Si tu reviendras un jour, si tu mérites
La souffrance qu’elle a subie longtemps
Si mes chagrins seront guéris par le temps
Si elle devrait s’accrocher et vivre en liesse
En s’appuyant sur tes anciennes promesses
Si le destin osera un jour nous sourire
Ou nous laissera lamentablement périr.
Mon âme comme un vaisseau en océan
Mené par ces vagues vers le néant
Espérant qu’un jour d’un éclair
Te voir venir par une vague de mer.
Tu es partie chérie soudain en silence
Laissant ma pauvre âme en errance
Se lamentant et dire tristement peut être
Qu’elle saura un jour de nouveau naître.
Le 09/08/2009
Par : Tekik Mohamed
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Style : Poème | Par baudelaire87 | Voir tous ses textes | Visite : 1066
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