J'avance sous la pluie,
La nuit pour seule amie,
Repensant encore et toujours,
A la dure faiblesse qu'est l'amour;
La plume ne s'égaie plus ces jours ci,
Elle s'abandonne aux sons des soupirs,
Désespérant de ne voir le coeur s'attendrir,
Elle déchante, se noie dans l'envie.
Ô tristes écrits!
Je plie sous votre poids,
Lasse de vos pleurnicheries,
Ressassant les tristes émois.
Ô mon coeur! Que de douleurs tu m'inflige,
Fervent serviteur du mal-être,
Tu ne flatte plus que la noirceur des êtres,
Ô mon dieu! Mais quel pitoyable artiste suis-je!
J'aimais la poésie pour sa beauté,
A présent je ne fais que la poignarder!
Je veux encore l'entendre chanter,
Si seulement elle cessait de pleurer...
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Style : Poème | Par cha | Voir tous ses textes | Visite : 267
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : MOSFAN
Poème délicieux;ceux qui ne le liront pas ne sauront jamais ce qu'ils ont perdu. bravo
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