La rivière de ses pleurs l'a conduit, enfin ici.

Dans cette clarté, limpide, vieux monsieur arrive au paradis.

Ici, tout est beau, serein.

Sa joie de vivre est revenue.

Il sent ses forces s'accroitrent.

Ses yeux humides, hagards cherchent désespérement adèle.

Adèle et son visage tant aimé, son adèle.

Adèle est là, toujours devant la cheminée.

Un sourire aux lèvres, les yeux fermés, perdue dans ses pensées.

La même image passe et repasse inlassablement devant ses yeux.

Elle revoit sa merveilleuse danse aux bras de joseph,

Dans sa belle robe de taffetas bleue, ses boucles blondes retenues

par de petits rubans de soie.Ils étaient merveilleusement heureux.

Et cette valse qu'elle fredonne et fredonne encore.

Son joseph lui manque tant.Quand soudain, une voix qu'elle connait si

bien chantonne avec elle.

Adèle croit réver, joseph est bien là devant-elle.

La vie les a séparés, réunis une seconde fois, et ce, pour l'éternité,

les yeux dans les yeux, prenant adèle dans ses bras,comme au bon 

vieux temps,ils s'élancent, en chantonnant, dans leur valse à trois

temps.

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