Assise sur les brindilles de sable, les pieds longés dans l’eau marine. Mes pensées étaient à toi. Le soleil orangeait sous le charme du paysage. La mer roulait des vagues creuses. Le vent sifflait la fin du jour. Les oiseaux chantonnaient le coucher du soleil. Comme les grains de sable qui frissonnaient sous les pieds des vacanciers, qui s’en allaient.
Tes yeux verts pétillants, me hantaient la mémoire depuis ce jour où, tu m’avais dis « je t’aime ». J’avais eu d’autres aventures depuis toi. Mais la tienne restait gravée au fond de moi. Tes sentiments s’étaient collés à mes souvenirs. Tu avais toujours cette place dans mon cœur. Je l’avais gardé précieusement, en espérant qu’un jour, elle fasse exploser la bulle de bonheur que j’avais, si petite.
Je marchais sur la plage, les pieds dans l’eau tiède. Mon regard restait fixe au soleil, qui lançait ses derniers rayons. Une larme glissait lentement sur ma joue, rosée par l’éclat du soir. Elle brillait. Puis, elle tombait sur la vague. Je te cherchais du coin de l’œil. Toi, qui te promenais souvent sur cette plage. Toi, qui aimais voir le soleil bordé par sa mer. Toi, qui aimais voir cette couverture orangée, s’étaler petit à petit dans le ciel bleu. Toi, qui aimais entendre le ronronnement des vagues, qui s’écroulaient contre les rochers. De mon œil, je ne te percevais pas. Je m'accroupis à bord d’un rocher, où, la mer venait rendre visite. Le bout des doigts mouillés par cette eau tiède, me rappelaient l’été dernier. Où les rires se fusionnaient. Où les éclaboussures ronchonnaient de partout. Où les châteaux se construisaient de sable. Cet été, où, toi et moi, étions réunis.
Engloutie par ces pensées, mon ouïe n'eut même pas détectée cette voix masculine. Cette voix qui chuchotait à l’oreille mon petit nom. Cette voix qui se perdait dans les roulements des vagues. Cette voix qui me rappelait la tienne. Cette voix, qui, était la tienne…
Mes yeux se fermaient pour ainsi sentir ton souffle dans mon cou. Ma main frôlait la tienne, pour ne plus la laisser partir. Je te laissais chuchoter ces trois petits mots qui m’avaient tant redonné bonheur. Ces trois petits mots, qui m’avaient redonné espoir. Ces trois petits mots qui avaient liés nos cœurs à jamais.
Nous regardions ensemble, le soleil partir sous cette brume. Une brume estivale. Une brume marine. Une brume vivante d’espoir…
Tes mains m’entourèrent la taille. Je sentis, alors, la chaleur de ton cœur me submerger d’amour. Un amour éternel. Un amour fidèle. Un amour qui renaît, au bord de cette plage sous les derniers rayons du soleil...
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Style : Nouvelle | Par lylooe | Voir tous ses textes | Visite : 793
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Commentaires :
pseudo : zuli3
Un texte qui sent bon les vacances ! ^^
pseudo : poetika2957
je viens de faire une agréable promenade en lisant ce texte amitie POETIKA
pseudo : moi
beau texte ! continue lylooe.
pseudo : lylooe
merci beaucoup a vous amitié
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