( Chi- Wan n'avait pas trois ans)
Frêle fleur de lotus, perle du Matin Calme,
Elle vogue là-bas sur les ailes des vents
Pour reposer, paisible, en ce jardin d'enfants
Que l'arbre, doucement, caresse de sa palme.
Le voile de la nuit s'est posé sur ses yeux,
Ses yeux noir et profonds, limpides comme l'onde;
Ignorant les destin qu'en arrivant au monde,
Elle portait en elle, imprimé par les dieux.
Plus douce est la beauté, plus elle est éphémère:
Les fleurs, les papillons ne vivent qu'un moment.
C'est ainsi que s'éteint le rire d'un enfant
Et qu'entre le poison dans le coeur d'une mère.
Puisqu'un ange nouveau pénètre en ta cité,
Puisqu'à l'amour des siens tu viens de le soustraire,
Accorde lui Seigneur ce qu'il n'eut pas sur terre.
Mais qu'il est dur, mon Dieu, de croire en ta bonté!
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Style : Poème | Par coello pierre | Voir tous ses textes | Visite : 738
Coup de cœur : 12 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : denis
Chaque chemin est différent, et Dieu ne fait que les observer avec amour.
pseudo : monalisa
Les desseins de Dieu sont impénétrables. La perte d'un enfant est l'absolu amour qui s'envole vers les cieux.Un ange près du Divin.
pseudo : chouchou
poignante et belle poesie ou chaque mot s"ecoule comme une pure larme
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