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Pour ne plus ressentir ces battements qui m’effraient par batoule

Pour ne plus ressentir ces battements qui m’effraient

Je suis du passé

Des méandres de ma mémoire

Des lambeaux de mes pensées

N’ont rien subsisté

Dans ce monde hanté par mes démons

J’ai voulu me promener

Douce errance

Volupté appréciable

A l’ombre de votre bon cœur

J’ai voulu m’abriter

A me vouloir toujours présente

Tout en étant loin de vous

A me savoir proche alors que je ne peux être que lointaine

A me dominer pour ne pas vous dire que je vous aime

Et vous de continuer à me demander

Si je serais au rendez-vous après l’année écoulée

Impossible de vous dire ce que je ressens

En quelques mots, c’est comme un sentiment incompréhensible

Qu’on a été là à un moment donné, passé révolu

Et que plus rien ne sera jamais plus pareil

La conviction intime ou l’intuition subtile

Qui dit à votre âme : tu ne fouleras jamais plus ce sol sacré

Et je vais accepter que vous me manquiez perpétuellement

Comme si je marchais à côté de moi-même sans pouvoir me reconnaître

Et je vais accepter que vous disparaissiez de ma vie à jamais

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Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 409

Coup de cœur : 8 / Technique : 7

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