Assis sur le banc
Des laissés pour compte
Je regarde les passants
Qui se propagent comme des ondes
A travers la foule
Visières bien attachées
Ils se fondent comme coule, comme coule
Dans les hauts-fourneaux l'acier
Assis sur le banc
Je cherche d'où le vent vient
J'essaie de comprendre
Le pourquoi et le combien
Pourquoi les ponts entre nous
Ont brûlé si fort
On jette des cailloux
Sur celui qu'on pense avoir tort
Assis sur le banc
Je donne à manger aux chiens
Comme eux je suis errant
Comme eux, je n'attends rien
Sauf savoir pourquoi
Le fantôme de mes remords
Vient me hanter parfois
Ma conscience, mon trésor
Assis sur le banc
Des accusés de l'ombre
J'attends le jugement
Celui qui me fera honte
Mais le verdict ne vient pas
Je n'en dors plus la nuit
Je rêve de ces querelles où le chat
Joue avec la souris
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Benoit Walravens | Voir tous ses textes | Visite : 973
Coup de cœur : 13 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : omar
merci je me suis vue!!!!!!!!