Le merle blanc A l’aube siffle le merle blanc Si tôt, que le vent qui perce les éclairs Répète encore l’inlassable mouvement Par-dessus le chêne solitaire . Baigné de lumière, chante le merle blanc Sa douce mélodie, le long des rivières Coule depuis l’hiver passé, se mêlant Aux galets d’une berge altière. Quand s‘étend le crépuscule, flûte le merle blanc Un air de fête, entre son bec, il se fait drôle. Au loin, les bois et les berges des parcs tournant Le dos au merle blanc, lui soufflent son envol. Le merle blanc est le dernier des introuvables; mais n’est-il pas le premier, quand se dessine une nouvelle saison, à trouver le chant de circonstance?
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Style : Poème | Par cinammon | Voir tous ses textes | Visite : 549
Coup de cœur : 8 / Technique : 8
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