Plaisir épidermique A l’entrée de ma narine, Les portes coulissent Si fines, Qu’elles se frôlent Dans un coup de vent à l’air drôle Sur la paroi longue et lisse, Viennent s’agiter Et glissent Les humeurs d’air Dont on sent des choses à travers Un fumet s’épanche Senteur d’hier A l’air sucré Ses notes ont leurs dessous cachés Au bord d’un joli rond, Roulent des tranches De citron Beautés acides ; Coquines aux formes timides A l’entrée d’un autre ovale, Un ton, plus haut, sonne et Chante le ale Qu’il découvre presque Quand il dévoile les reliefs chantants d’une fresque Aux bords d’un puits en creux, Dans la bouche, Des tranches coupées en deux Dispersent les miettes en rangées Et glissent sur la nuque quelque rondeur de cannelle dérobée
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Style : Poème | Par cinammon | Voir tous ses textes | Visite : 618
Coup de cœur : 11 / Technique : 7
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pseudo : The Blue eyed Gentleman
J'aime bien celui-ci, l'amour est une pâtisserie
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