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Des gens me parlent de leur facon de voir les choses,et j'apprécit leur franc parler.
Certains dirigent ce qu'ils abandonnent vers un idéal unidirectionnel.
Il ne faut jamais prétendre avoir la réponse,il faut toujours laisser la porte ouverte.
Réponse pour un,et début d'un questionnement pour l'autre.
Si je me sens si seul dans ce mode de vie trop rapide,c'est peut-être que je ne perçoit pas l'envers du vide.
La certitude d'un manque envers son prochain...l'absolution,telle une devise égarée envers une quelconque destinée.

Je vit parfois dans l'envers du décor...sorte de rêve lucide,forgé dans une réalité cachée...tristement justifiée.
Ce que nous savons,ce que nous pensons,ce que nous réfléchissons...devient toujours une voie d'accès vers l'intérieur.
Mais,la facultée que nous avons de réfléchir,peut ne pas nous mener à devenir.
Devenir...là devrait se trouver la réponse.
Il ne s'agit pas de trouver l'ultime voie vers un idéal parfait,déjà approuvé par soi,mais plutot...réaliser chaque jour,un parfait petit pas vers ce que nous voulons devenir.

La paresse englobe toutes les raisons possibles pour annuler l'action,et c'est pour cette raison que la faculté de réfléchir est souvent inconsciemment
utilisée pour initier ce concept du déni.
Demeurer stable dans un mode de pensée synthétisé par la peur de la recherche de sa propre vision.
L'importance de la réfléxion et de l'introspection,à travers le mode pré-établi  d'une conception globale.
Mais c'est cette société qui vous veut bas...

Si je trouve que le monde ne tourne pas rond,il se trouve que j'ai probablement raison.
Si la voie intérieure qui est supposée me guider,se fracasse à des barèmes pré-établis,
Si je ne peut m'impliquer activement dans ce que je voyais,jadis,façonnable et presque acquis...c'est que quelque part,je suis soumis.
La liberté n'est pas un simple mot,c'est une action quotidienne...un souffle pour ne plus jamais avoir à souffrir,une facon claire et précise de s'auto-guérir.

Je ne parle pas souvent de ces états d'Âme,parceque pour moi la parole est un peu comme le bleu au bas de la flamme....très active,essentielle,mais inexpliquable.

J'aime les gens,leurs actions subtiles,leur facon  d'agir et leur souhait commun de ne plus vouloir souffir...
Le regard d'une femme qui vous veut du bien,les yeux d'un enfant qui vous tend la main,l'appel d'un ami qui vous demande comment va la vie...
Le son d'un silence qui fait toute la différence,la volonté d'un baiser qui peut en soi,créer  son propre monde en une seule seconde...
La peur n'existe pas vraiment,ce n'est qu'un truc qui ne passe pas le test d'un devenir libre...quelque chose qui entre en soi et qui empêche  que le coeur vibre.
Mais si un jour tu me voit entrain de dégénérer,laisse libre à toi la chance que tu auras de me dire ''Faut te lever''...