Tout a une raison, simple et particulière.
La vie, la mort, l'amour, sont des fleurs éternelles.
Tout en prenant leur temps elles deviennent plus belles,
Imitant le bourgeon, immobile, puis pierre.

L'élément qui se brise n'a que faire de la terre,
Des poussières qui volent, victime du cruel
Temps qui passe et qui rend chaque homme plus charnel.
La pierre du volcan qui retourne à la mer.

C'est en craignant tout perdre que tout semble immuable,
Et l'éphèmère devient soudain plus honorable,
Que le plus noble jaspe, que la frayeur figée.

L'on ne se souviendra de lui, de l'acceptable,
Vivant vieux , vétéran, sans une tâche notable,

Mais bien de l'abhorré, raillé des trop âgés.