A toi mon compagnon, mon ami de voyage
Qui un jour d'été, patiemment me rejoignit,
Pour ne me plus lâcher. Toi qui de moi naquit,
Soit mon doux amoureux, mon voisin de ménage.
A toi qui ne me quitte depuis le bas âge
Qui toujours me surprend, qui point par point me suit.
Si je ne vois pourquoi, c'est par toi que je vis,
Toi qui pourtant n'est qu'un grand roman sans image.
Par le poids des années je tente de partir.
Mais comment te quitter, et comment te le dire ?
Car malgré moi tu as régi toute ma vie.
Si jamais je n'accepte ta voix qui me tire,
C'est finalement bien moi, celle que j'admire
Car je n'ai pu t'envier, toi mon cruel ennui.
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Style : Poème | Par Aum | Voir tous ses textes | Visite : 362
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Serendipity
Surprenant hommage (qui n'en est pas un d'ailleurs lorsqu'on lit la fin de ton poème) à un curieux ami (qui n'en est pas un non plus). Un sujet original pour un texte très bien écrit!
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