C'est comme un froid,
Un long moment d'absence,
Quand disparaît la présence
De ceux qui on fait notre joie,
Dur temps qui s'écoule,
Tel le sang rouge coule,
Le long de ma joue humide,
Visage blafard tristement immobile
La neige entoure mon corps,
A nouveau gèle mon coeur,
Comme un gamin qui as peur,
J'avance sur mes tords,
Ils reviennent me hanter,
M'ont-ils seulement abandonner?
Non. Sinon le soleil brillerait,
Sur mon ciel, aux noirs reflets,
L'idée s'est paralysée,
laissant la brume l'envahir,
silencieuse elle préfère errer
s'enterrant dans le martyr,
Relève toi! Mais relève toi!
Plus rien ne compte derrière toi!
Ce n'était qu'une illusion,
Comme le prince et cendrillon,
N'y pense plus...
Tu sais, cela te tue,
certes a petit feu,
telle la mort attend le vieux,
Relève toi...
Mes bras ne tiendrons longtemps,
Face à ces jours, ce maudit temps,
Qui veux le sol au dessus de toi,
Mais c'est cet air qui étouffe,
Et cette terre qui appelle,
La flamme brûlante de tes yeux,
Dans l'immensité du gouffre,
De l'infini, l'irréel,
Où tu retrouvera tes dieux.
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Style : Poème | Par cha | Voir tous ses textes | Visite : 766
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