Le galop de la journée
Le réveil retentit très tôt,
Débutant la journée
Que l’on défie par un demi-jeun;
Quand se défile la trame des métros
Qui pose et dépose: Qu’est-ce qu’un fait?
Dans l’assiette des heures, une fourche piquée à jeun.
Geignarde sonne la cloche de rentrée;
Rentrons alors dans le rang des portes
Qui nous portent jusqu’au prochain cours.
-Cours, l’on se retrouve sous la devanture du café;
La caféine m’accélère: Qu’est-ce qu’un fait qui nous porte?
Un instant T de cette course sans retour.
-A table, crie la voix plus bas;
Pour que l’on se précipite à travers l’escalier,
Vers cette pièce fermée où l’on ingurgite et discutaille;
Pour que l’on saute à nouveau les marches qui strient nos tibias,
A chaque passage en redemandent: Qu’est-ce qu’un fait?
Porté aux tempes, ce coup de trop d’une blessure qui raille.
Et la galop ne prend fin qu’une fois le rêve commencé.
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Style : Poème | Par cinammon | Voir tous ses textes | Visite : 556
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