Barres-haut
Les barreaux d’une fenêtre
Armés de béton qui prennent ces airs d’acier
Sur notre maison où l’on se dit êtres
Mais surtout avoir dans notre havre privé.
Si petite est la fenêtre
Qui s’ouvre au loin sur l’horizon.
Les barreaux d’une prison
Que l’on dit vils et fins
A l’entrée de la case d’un marron
Que l’on visitera pourtant jusqu’à sa fin.
D’une porte d’entrée inviolable, barrés qu’ils sont
Jamais à leurs gens-là, ils n’ouvriront.
Les barreaux d’une fenêtre, en prison
Six barreaux si vils avec leurs airs de béton et d’acier
Forgeant la cloison d’un être avant celle d’un marron
Qui jamais n’aura le réconfort du visité.
Si petite et inviolable qu’ils ne l’ouvriront
Ni aux gens, ni à l’horizon.
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Style : Poème | Par cinammon | Voir tous ses textes | Visite : 329
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