A notre jeu de cache cache,
Vous avez gagné la face,
Moi des lignes qui ne s’effacent,
Et dont je perds la trace.
Ces lignes indélébiles,
Si souvent inutiles,
Font de moi un lâche,
Il faut que cela se sache.
Je prends votre main,
Je l’approche de ma bouche,
Après le baisemain,
De plus près je vous touche.
Vos points sensibles,
Devant mes yeux défilent,
Plus besoin de discours,
On se désire, au secours.
Par terre, en l’air,
Où de n’importe quelle manière,
Mettez-moi sur votre axe,
Perpendiculaire à mon thorax.
Mes ampleurs, vos rondeurs,
Délivrées, s’attirent,
Abusons, exagérons à induire,
Nos corps de ses efforts.
Ces odeurs, en les respirant
En les mélangeant, doucement
Ne seront plus une menace,
Pour notre jeu de cache.
La face cachée, abîmée,
Par le temps, les années,
D’attente, d’abstinence,
Font des circonstances.
Alors, à un prochain jour,
Au tour et alentours,
De votre chambre chauffée,
Éclairée, parfumée.
Plus loin avant de partir,
Nos élans, nos soupirs,
Se métamorphosent,
en souvenirs roses.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Pensée | Par joe | Voir tous ses textes | Visite : 579
Coup de cœur : 14 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : scribio
Un jeu de cache cache, ou chacun appelle l'autre de tout son corps, un délicieux poème trés sensuel.
Nombre de visites : 6968