Ce cœur bien trop vide, mais beaucoup trop plein se tord en même temps que mon ventre qui te régurgite les mots que tu as osé me cracher à la gueule. Ma tête cogne contre les barrières de mon âme, qui ne cesse de me crier d'arrêter. Prisonnière de mon propre corps, je rie en observant le sang qui coule de mes veines. Je sens mes lèvres bleuir, sous tes baisers glacés. Mes yeux finiront par ne devenir que cendre à force de brulé dans ton regard. Je ris toujours alors que tu continues de murmurer à mon oreille de salace parole. Mes doigts se crispe sur ma poitrine quand je sens mon cœur près a exploser & tu admires le spectacle de la revanche de mon âme sur mon corps, de ma folie sur ma raison. Mes ongles s’enfoncent dans ma chair, comme une lame que j'aurais laissé pourrir au fond de ton âme. L'odeur du renfermé me fait dégueuler tout ce que j'ai dans les tripes, je m'écroule dans mon sang et tape des poings sur le carrelage. Toute la rage que je contiens, s'échappe de mon estomac. J'en tremble, quelques pas, rien qu'un peu. Mes poumons refoule l'air que je leur apporte, mes mains s'accroche à ma gorge essayant d'aspirer le peu d'oxygène qu'il me reste. Mon cœur se vide, mon âme s'en va.

« C'est la folie, qui l'a emporté. »