Dis-moi que tu te souviens.

De mes rêves accrochés à tes phalanges, de mes espoirs collés à tes pas ? Je ne sais pas vraiment se qui nous unissais, ni le sentiment qui faisait qu’on ne pouvait se lâché. Je ne sais toujours pas le but de notre histoire. Peut-être que c’était une façon de nous montrer l’amour, et ses mauvais côté. Je ne dis pas qu’il aurait mieux valu, qu’on ne se rencontre jamais. C’est juste qu’on ait tout subis. Et que tu as finie par baisser les bras.

Un jour je te hais, le lendemain je t’aime. Mon Dieu, si tu savais combien de fois c’était vrai. Combien de fois j’aurais eu envie de te tuer, mais combien de fois j’aurais voulu t’avoir contre moi. J’ai très vite su que tu n’étais pas faîtes pour moi, sauf que je n’ai jamais pu me séparer de toi. Parce que je t’aimais comme une folle, et que j’aurais abattu ciel et terre pour toi. Malheureusement tu n’as jamais compris ça, les mots, les gestes, les actes, n’ont jamais suffit à se que tu me croies. Tu avais cette tendance à tout contre dire, à ne jamais vraiment savoir ce que tu voulais. J’avais horreur de tout ça, & aujourd’hui ça me manque. Je n’arrivais pas à t’oublier et toi non plus. Tu revenais toujours, parce que moi j’en étais incapable, j’avais trop de fierté pour ça. On s’engueulait tout le temps pour un rien, parfois ça durait, parfois pas. Mais à chaque fois, je ne pouvais me dire que c’était réellement finie, je n’aurais pu l’imaginer. J’en souffrais tu sais, énormément. Les nuits n’étaient que blanches, mes pensées n’étaient que tienne. J’en avais besoin, malgré ça. Tout, exactement, tout ce qui nous unissait était contradictoire. Parce que je sais, que si maintenant, tu n’aurais pas eu tout se que je détestais cher toi, si tu n’aurais pas eu cette tendance à tout faire pour me rendre folle de jalousie, j’aurais vite laissé tomber. Tu m’étais du piment dans tout ce bordel. Putain, qu’est ce que j’aimais ça. Ca me faisait mal, mais c’était divin.