Par delà les terres vaines
Est un monde bien moins futile
Qui te tranchera les veines
Et te montrera l'hostile

Il viendra par lui même
Et quand tu verras son ombre
Son messager, t'emportant sur ses ailes
Te montrera ta tombe

Raven, Raven...
Raven, Raven...

La lueur de l'espoir
guidera encore tes pas
Mais il est déjà trop tard
Le sol croule sous ton poids

L'oxygène se fait rare et ton âme s'éloigne
Appercevant la lumière tu voudrais l'atteindre
Alors tu tends le bras et l'attrape avec poigne
Mais les ailes du corbeau arrivent pour t'éteindre

Raven, Raven...
Raven, Raven...

Ca me ronge la nuit
Lorsqu'il vient et s'installe
Tout près de mon lit
Et me fixe d'un air macabre

Ce n'est qu'une question de temps
Avant qu'il vienne jusqu'à toi
Tu sais j'ai tout fermé et pourtant
J'suis sur qu'au bout il nous attend