Dans l'ombre inanimée, aux souvenirs défunts,
Revivant des instants, des restes de parfums,
Glissant discrètement pour ne froisser personne,
Etouffant les désirs de son corps qui frissonne,
L'ête seul, incompris, souffre de mille maux,
Se croyant relégué parmi les anormaux.
Pourtant combien d'amour émane de son être...!
Il ose, quelquefois, en se disant : "Peut-être ?"
Hélas ! Bien trop souvent - la vie est mal conçue -
L'espérance à nouveau, se trouvera déçue...
Doit-il toujours plus loin continuer sa quête ?
Car l'angoisse l'étreint, le broie, le déchiquète.
Cependant , l'autre est là, dans son refoulement ;
Et les deux coeurs si proches en leur isolement
Se frôlent sans se voir au milieu de la foule.
Il suffirait d'un rien, d'un souffle, d'une houle,
Sur le chemin suivi de leurs pas incertains,
Pour que, subitement, se rejoignent leurs mains.
Un jour, il faut y croire ! : "à chacun sa chacune".
L'humaine grande loi ne connaît de lacune.
On doit lever les yeux et s'approcher d'autrui,
Construire l'avenir sur un passé détruit
Et la vague d'or pur du bonheur retrouvé
Couvrira, pour chaque être, un coeur neuf enfiévré.
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Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 345
Coup de cœur : 10 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : peace
MERVEILLEUX! Merci!
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