VASCO DE GAMA et moi étions des capitaines,
Nourris par le même océan de rêves et bas de laine,
Des hold up d’olives noires en passant au marché,
Et les yeux des filles quand elles devaient les baisser.
A force de contempler les vagues,
Qui fuient, voûtées sous l’horizon,
Je me souviens de ce que je narrais à l’alcade,
Le jour de notre procession.
Misère pour misère je m’engage,
Cheveux longs et gris au vent,
Les héros ignorent l’abordage,
Notre seigneur et roi honore le chavirement.
Quand la mer secrète est lisse et de bleu vêtue,
Notre flotte fonce vers des tempêtes imprévues,
Les vents alizés étalent des passés sans fortune,
Saluant les hautes terres aux épaisses brumes.
Aujourd’hui dimanche sur une île inconnue,
On se nourrit de singe bavard au long cou,
Souvent on s’arrose d’énormes frayeurs,
Juste pour oublier notre violente soif d’or.
Flottent sur l’eau des jeunes branches dissonantes,
C’est un cap de chance ou de bonne espérance,
Pourquoi la révolte n’a pas de remède,
pourquoi les haines du monde sentent l’apartheid.
Terre, terre, terre, cria le vieux borgne,
Du haut du mat de la cathédrale marine,
Des princes, des rois et peut être des dieux,
tirent de leur royaume des richesses qui illuminent.
Un jour je serai célèbre comme le grand ALEXANDRE,
On dira peut être il a découvert la route des INDES,
J’embarquerai sur une caravelle d’or et d’argent,
Et je m’envolerai comme les découvreurs, au firmament.
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Style : Poème | Par joe | Voir tous ses textes | Visite : 791
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : clo
pas de mot juste te lire. cest trés beau. continue
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