Encerclés par les rondes fermées ; ce sont des barbelés .
Grillage embellit par une retombée de glycine , tu fuis ;
Derrière les épines noires , tu fais ta carapace ,
Tortue , tordue , hibernant les jours de misère .
S'éparpillent les ronces , parmi tant de cauchemards .
Nuits sans lune , journées sans soleil , les étoiles meurent
S'estompent les traces de pas , dans tout ce déballage
Où, l'on se perd, faute d'avoir semé des petits cailloux .
Petit Poucet , qui t'a poussé à venir ?
Vers les rapaces de ta race , qui vont te manger
Sans vergogne , juste pour le plaisir de rire
De tes agonies . Vois tu : Ainsi est la fable .
zoella ( 5 mai07 )
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Style : Poème | Par zoella | Voir tous ses textes | Visite : 704
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : monalisa
Zoella, image percutante interpellant les êtres habitant de notre planète, souffrance énigmatique mais une petite lumière se pointe au fond de l'âme ouverte au Divin. Fable définissant le combat intérieur, merci de cette vérité.
pseudo : ficelle
Zoella, j'ai le sang glacé dans les veines...C'est dur, c'est beau, c'est réaliste...ouh la la...Où est l'espoir ?
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