Je m'en vais. Une valise et un coeur chargés.
Des crèves-coeur au bruit étouffé
viennent s'éclater contre la paroi
maintenant, malgré moi, le convoi est roi.
Il roule, une larme coule.
Mes yeux larmoyants , une vitre, tout se dérobent, tout déboulent.
Ne reste plus que l'âme d'écrivaine
Je tente de noyer mes peines.
Mon âme s'est encrassée dans ce bas-monde sub-lunaire
Et il y a des feuillets ivoirins face à mon âme  ébène,
Où mon crayon écrit tout  ce que je ne peux taire.