Tu es une fleur que la fraîcheur obnubile
Aux confins de ton existence à l’eau de rose
Sous tes gratte-ciel aux charmes volubiles
Le parfum lubrique que ta beauté propose.
Montréal, ange de lumière, que l’on vénère, à genoux
Toi! Succube, encensée sur l’autel de la promiscuité
Métropole de mon enfance, berceau de mes rêves les plus fous
Cité que l’on m’impose, pour le risque, et pour cause!
Je te retrouve, et sous tes ailes, à nouveau, j’ose.
Brûle, brûle, feu sacré de mon âme!
Que le fiel et l’amour enflamment
Au royaume des ‘tristes-heureux’
Je m’endors en vous, et pour vos yeux,
Traverserais mer et monde.
Naviguent vers les terres, marins et troubadours
Pour une poigné de pain ou pour les joies immondes
Au festival des libertins, que tes charmes évoquent,
Dans les terrasses, les joyeux quartiers, les faubourgs,
Au carrefour des passions qui s’entrechoquent
Ville-Marie de jadis, citadelle des plaisirs prohibés,
Tes milles clochers se disloquent, à la noirceur profonde
Toi! Montréal. La Grande! Dernière fille de la liberté!
Pour soulager le malheureux monde
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Style : Poème | Par peace | Voir tous ses textes | Visite : 380
Coup de cœur : 10 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : VIVAL33
Superbe hommage!
pseudo : peace
Merci
pseudo : chollet mikael
Très beau poème pour cette ville inoubliable que j'ai eu le bonheur de découvrir à l'occasion d'un voyage professionnel. Merci pour cette évocation.
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